La vacances locative fait partie des craintes de l’investisseur immobilier, au même titre que les impayés de loyers ou les détériorations du logement. De plus en plus de bailleurs souscrivent à une assurance loyers impayés pour garantir leurs revenus, mais des questions se posent concernant la vacance locative. Comment fonctionne la GLI (garantie loyers impayés) dans ce cas ? Doit-on continuer à la payer même si le logement n’est plus occupé ? Zelok fait le point.
Vacance locative : définition
La vacance locative désigne le laps de temps entre le départ d’un locataire et l’arrivée d’un nouveau. Cette période est redoutée par les propriétaires car elle représente un manque à gagner. D’autant plus que le paiement des charges et des mensualités de remboursement continue !
Selon la localisation du bien, son attractivité ou encore le montant de loyer proposé, la durée de la vacance locative peut varier de quelques jours à plusieurs mois.
Attention : il ne faut pas confondre vacance locative et carence locative. La carence locative correspond au délai entre la première mise en location d’un logement et le premier contrat de location.
Assurance loyer impayé et vacance locative
De plus en plus de propriétaires choisissent une assurance loyers impayés pour sécuriser leurs revenus et éviter la gestion chronophage d’une procédure de recouvrement. Une solution indispensable pour gagner en sérénité.
Entre deux locataires, comment gérer la période de vacance locative ? Le bailleur doit-il continuer de régler son assurance loyers impayés, même quand le logement est inoccupé ?
La réponse est non. Les primes d’assurance loyers impayés sont calculées par rapport au montant du loyer et des charges. Le propriétaire ne paye cette garantie que lorsqu’un locataire est en place. Certains contrats prévoient toutefois une option carence et / ou vacance locative. Rapprochez vous de votre conseiller immobilier pour obtenir les conditions de ces offres.
Pour aller plus loin ➜ Quel est le délai d’indemnisation de l’assurance loyer impayé ?
F.A.Q
C’est au moment de la recherche de votre futur locataire qu’il est possible de souscrire à une assurance loyers impayés.
Les primes versées représentent un pourcentage du montant TTC du loyer, charge comprises. Chez Zelok, il faut compter en moyenne 2,5 % TTC du loyer. Bonne nouvelles : ces primes sont 100 % déductibles de vos revenus fonciers, sauf si vous avez opté pour le régime microfoncier.